Happycratie ,

Le bonheur se construirait, s’enseignerait et s’apprendrait : telle est l’idée à laquelle la psychologie positive prétend conférer une légitimité scientifique. Il suffirait d’écouter les experts et d’appliquer leurs techniques pour devenir heureux. L’industrie du bonheur, qui brasse des milliards d’euros, affirme ainsi pouvoir façonner les individus en créatures capables de faire obstruction aux sentiments négatifs, de tirer le meilleur parti d’elles-mêmes en contrôlant totalement leurs désirs improductifs et leurs pensées défaitistes.

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Le bonheur se construirait, s’enseignerait et s’apprendrait : telle est l’idée à laquelle la psychologie positive prétend conférer une légitimité scientifique. Il suffirait d’écouter les experts et d’appliquer leurs techniques pour devenir heureux. L’industrie du bonheur, qui brasse des milliards d’euros, affirme ainsi pouvoir façonner les individus en créatures capables de faire obstruction aux sentiments négatifs, de tirer le meilleur parti d’elles-mêmes en contrôlant totalement leurs désirs improductifs et leurs pensées défaitistes.
Mais n’aurions-nous pas affaire ici à une autre ruse destinée à nous convaincre, encore une fois, que la richesse et la pauvreté, le succès et l’échec, la santé et la maladie sont de notre seule responsabilité ?
Et si la dite science du bonheur élargissait le champ de la consommation à notre intériorité, faisant des émotions des marchandises comme les autres ?
Edgar Cabanas et Eva Illouz reconstituent ici avec brio les origines de cette nouvelle « science » et explorent les implications d’un phénomène parmi les plus captivants et inquiétants de ce début de siècle.

Edgar Cabanas
Docteur en psychologie rattaché à l’Institut Max Planck, à Berlin, il enseigne actuellement à l’université Camilo José Cela de Madrid. Ses travaux portent sur les usages politiques, économiques et sociaux du bonheur, tel qu’il est aujourd’hui envisagé, conçu et « vendu » par la psychologie, notamment positive.

Eva Illouz
Directrice d’études à l’EHESS (Paris), Eva Illouz enseigne aussi la sociologie à l’Université hébraïque de Jérusalem. Ses travaux portent sur la marchandisation des émotions et ce qu’elle appelle le « capitalisme affectif ». Elle a notamment écrit Les Sentiments du capitalisme (Seuil, 2006) et Pourquoi l’amour fait mal (Seuil, 2012, Points, 2014). Ses livres sont traduits dans de nombreuses langues.

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Poids 400 g
Dimensions 2 × 14,7 × 22,2 cm
Nombre de pages

260

Année

2018

Format

Souple

Auteur

,

ISBN

9791094841761

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